Le coussin de garnissage – à la Balle d’épeautre de Haute Provence: 

Du nom d’Engrain, le petit épeautre est l’ancêtre du blé, connu depuis plus de 10.000 ans. Il n’a subi aucune transformation génétique. Cultivé en alternance avec la lavande sur les plateaux de Haute Provence à 1000m d’altitude, il vient directement du producteur qui emploie aucun pesticide. On utilisait la balle de la graine, c’est-à-dire l’enveloppe du grain, pour garnir les matelas et coussins des provençaux, leur offrant une régulation de la température et de l’humidité corporelle. Fluide, légère, elle épouse l’anatomie de chacun, en souplesse, quelque soit la position adoptée permettant un meilleur sommeil. Elle contient du dioxyde de silicium permettant une revitalisation des cellules en dégageant une énergie sur l’organisme procurant ainsi une sensation de bienêtre. 

La housse de coussin – en Ikat fait main d’Ouzbékistan: 

La légende raconte que les étonnantes couleurs et le chevauchement fascinant des motifs des tissus Ikat ont été inspirés par un arc-en-ciel divin reflété dans l’eau d’un étang. Frappé par cette vision merveilleuse, un tisserand a transposé cette image sur ses soies dans son atelier et a ainsi créé une gamme de couleurs fabuleuse. Il est difficile de dire quand et où la technique de l’Ikat est réellement apparue, mais une chose est sûre : ils sont originaires de la mystérieuse Route de la Soie.

En Ouzbékistan, ce tissu est fabriqué artisanalement dans des ateliers familiaux Aujourd’hui, le principal centre de tissage de la soie se trouve dans la vallée de Ferghana.

Ses maîtres artisans s’inspirent de la nature, des plantes et des animaux. Les feuilles disposées en palmettes, les fleurs, les amandes, les grenades et les pommes sont les motifs préférés. Des fils de coton et de soie peuvent être utilisés dans le tissage. L’Ikat est une technique de teinture « à réserve », c’est-à-dire qu’on protège une partie du textile avant de l’immerger dans la couleur (tout comme pour le batik). Pour réaliser un ikat, on ligature les fils sur certains segments savamment calculés avant de les teindre, et avant de les tisser. C’est un processus long et minutieux qui ne peut pas être réalisé mécaniquement. L’un des instruments les plus importants dans le tissage de la soie est le métier à tisser traditionnel, ou Dukon comme l’appellent les maîtres ouzbeks. Ils sont généralement fabriqués à partir de bois résistant ou dense comme le noyer ou le mûrier. Lorsque les fils sont teints aux couleurs souhaitées, les fils de chaine sont montés très précisément sur le métier à tisser et le motif apparait. L’aspect flou des motifs d’un ikat est dû aux légers décalages de tension entre chaque fil. C’est ce détail qui confère à ce tissu sa vibration, sa vie, et emmène celui qui l’observe au cœur du textile et du génie de l’artisan qui l’a conçu.

40€ TTC